Le blog du droit des usagers de la route

Maître Fabien KOVAC, Avocat au Barreau de Dijon - Permis de conduire, Permis à points, radars, alcool au volant, infractions, vices cachés...tous vos droits sur la route

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Radars fixes: retraits de points annulés

Un jugement rendu fin 2008 par le tribunal administratif de Versailles pourrait porter un coup dur au système des radars automatiques. Pour la première fois, les juges remettent en cause les avis de contraventions adressés aux automobilistes par lettre simple en annulant un retrait de points résultant d'une infraction constatée par un radar automatiqye. Véritable pavé dans la mare, cette décision pourrait coûter cher à l'État.


L'affaire commence il y a trois ans. Un automobiliste qui commet un faible excès de vitesse de 2 km/h Droit et automobile - Fabien KOVAC, Avocat à Dijon - Permis à points - excès de vitessese fait flasher à Montrouge sur la RN 20 en août 2005. Les services de l'État lui envoient l'avis de contravention.

Le conducteur qui conteste l'avoir reçu porte l'affaire devant la justice. Pour démontrer que ce courrier lui est bien parvenu, le ministère de l'Intérieur   en produit la copie. Mais réponse sans équivoque des juges : en versant cette pièce administrative, le ministère «n'apporte pas la preuve qui lui incombe de la réception par l'intéressé d'un tel document ; qu'ainsi le retrait d'un point contesté est intervenu sur une procédure irrégulière».

L'automobiliste a donc récupéré son point. Cette décision obtenue par un avocat membre de l'Association des Avocats de l'Automobile, marque une réelle victoire sur l'administration. «Avec le système automatisé des radars, l'État a mis en place une énorme machine qui permet un traitement de masse des procédures. Pour que ça lui rapporte beaucoup d'argent, tout s'est fait à moindre frais. Les juges dénoncent cette manière de procéder.

L'État a fait appel du jugement

Cet envoi par courrier simple est un des maillons faibles du système des radars automatisés. Mais jusqu'à présent, l'État ne s'en préoccupait guère en raison du faible pourcentage de dossiers donnant lieu à contestation. Et aussi parce que le recours à un courrier recommandé serait onéreux.

L'addition serait en effet salée : en 2007, s'il avait fallu utiliser le recommandé pour les 8 millions d'avis de contraventions, 35 millions d'euros auraient dû être déboursés. Une coquette somme à déduire des 450 millions d'euros que rapportent les radars.


Si cette décision fait jurisprudence, l'État devra-t-il se résigner à abandonner le courrier simple ? Interrogé, le ministère de l'Intérieur s'est déclaré surpris par ce jugement. «Le courrier simple pour les contraventions est prévu par le Code de procédure pénale», fait-on valoir Place Beauvau en indiquant que l'État fait appel du jugement.


Ce jugement ouvre une brèche importante en faveur des automobilistes. Il leur suffira d'indiquer qu'ils n'ont pas reçu l'avis de contravention pour obtenir gain de cause. Et cela, même si c'est faux...


Le nombre de contestations pourrait donc augmenter. Ce qui ne devrait guère arranger la justice.

Les délais de contestation des retraits de points traités par les tribunaux administratifs sont très longs. Ainsi, cette affaire avait donné lieu à une requête déposée en 2006 et ce n'est donc que deux ans plus tard que la décision est tombée.

Fabien KOVAC
Avocat à Dijon
Associé de la SCP DGK Inscrite aux Barreaux de Dijon et Auxerre
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Statistiques "pertes de points en 2008"

Selon les prévisions du ministère de l’Intérieur, publiées par Le Figaro, près de 100 000 automobilistes auront perdu leur permis d’ici à la fin de l’année 2008, soit 11 % de plus qu’en 2007.

D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, publiéspar Le Figaro, 75 573 permis de conduire ont déjà été invalidés pour perte de points en 2008. Ce chiffre devrait atteindre les 100 000, selon les prévisions ministérielles que le journal s’est procurées. C’est 11 % de plus qu’en 2007, où 89 000 automobilistes avaient perdu leur précieux sésame rose, soit 26 % de plus qu’en 2006.
Le nombre de permis invalidés ne cesse d’augmenter depuis l’instauration du permis à points en 1992. Cette progression exponentielle étonne peu dans la mesure où plus le temps passe, plus les conducteurs voient leur capital de points fondre. Et risquent l’invalidation.
D’autant que les radars sont de plus en plus nombreux au bord des routes : selon Le Figaro, au 31 octobre, il y avait 1383 radars fixes et 799 embarqués en France. Il est prévu d’en installer plus de 2000 autres dans les cinq prochaines années.

Moins de points perdus en 2008

Les statistiques ministérielles apportent cependant une note d’espoir dans cet océan de répression. En 2008, le nombre de conducteurs ayant récupéré leurs 12 points, en suivant un stage ou en s’abstenant de commettre une infraction, devrait atteindre 1,7 million (ils sont 1 284 312 sur les 9 premiers mois de l’année). C’est 20 % de plus qu’en 2007, où 1 431 000 automobilistes avaient retrouvé leur capital de points.
Autre bonne nouvelle : pour la première fois, le nombre de points retirés devrait baisser sensiblement en 2008 (9,4 millions contre 9,547 en 2007).
Dernière lueur d’espoir : le nombre d’infractions routières constatées devrait également légèrement baisser en 2008 à 5,8 millions (contre 5, 866 millions en 2007).
Pour le ministère, « l’aspect pédagogique du permis à points commence à payer et prend le pas sur son caractère répressif ».

Fabien KOVAC
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Récapitulatif des points perdus en fonction de l'infraction commise

1 point

  • Chevauchement d'une ligne continue seule ou quand elle n'est pas doublée par une ligne discontinue.
  • Dépassement de moins de 20 km/h de la vitesse maximale autorisée.

2 points

  • Dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 20 et moins de 30 km/h.
  • Accélération de l'allure d'un véhicule sur le point d'être dépassé.
  • Circulation ou stationnement sur un terre-plein central d'autoroute.
  • Utilisation d'un téléphone tenu en main.
  • Usage d'un détecteur de radar.

3 points

  • Circulation sans motif sur la partie gauche de la chaussée.

  • Franchissement d'une ligne continue seule ou non doublée par une ligne discontinue.
  • Changement important de direction sans que le conducteur se soit assuré que la manœuvre est sans danger pour les autre usagers et sans avoir averti ceux-ci de son intention.
  • Dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 30 et moins de 40 km/h.
  • Dépassement dangereux.
  • Non-respect des distances de sécurité entre les véhicules.
  • Arrêt ou stationnement dangereux.
  • Stationnement sur la chaussée la nuit ou par temps de brouillard, en un lieu dépourvu d'éclairage public, d'un véhicule sans éclairage ni signalisation.
  • Circulation sur la bande d'arrêt d'urgence.
  • Non-port de la ceinture de sécurité par le conducteur.
  • Non-port du casque ou port d'un casque non-homologué par le conducteur d'un deux-roues immatriculé.
  • Non-respect des restrictions de validité du permis de conduire

4 points

  • Non-respect de la priorité.

  • Non-respect de l'arrêt imposé par le panneau stop ou par le feu rouge fixe ou clignotant.
  • Dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 40 et moins de 50 km/h.
  • Circulation de nuit ou par temps de brouillard, en un lieu dépourvu d'éclairage public, d'un véhicule sans éclairage ni signalisation.
  • Marche arrière ou demi-tour sur autoroute.
  • Circulation en sens interdit.

6 points

  • Conduite ou accompagnement d'un élève conducteur, avec un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,8 g/l de sang.

  • Dépassement de 50 km/h ou plus de la vitesse maximale autorisée.
  • Homicide involontaire ou blessures causées involontairement à un tiers et entrainant une incapacité totale de travail.
  • Conduite ou accompagnement d'un élève conducteur, avec un taux d'alcoolémie égal ou supérieur à 0,8 g/l dans le sang.
  • Conduite en état d'ivresse manifeste.
  • Refus de se soumettre aux tests de dépistage d'alcoolémie.
  • Récidive de conduite à une vitesse excédant 50 km/h ou plus de la vitesse maximale autorisée dans une période de trois ans.
  • Délit de fuite.
  • Refus d'obtempérer, d'immobiliser le véhicule, de se soumettre aux vérifications.
  • Gêne ou entrave à la circulation.
  • Usage volontaire de fausses plaques d'immatriculation, défaut volontaire de plaques et fausses déclarations.
  • Conduite malgré la rétention ou la suspension du permis, ou refus de restitution du permis.
  • Conduite après consommation de stupéfiants.
  • Refus de se soumettre aux tests de dépistage de stupéfiants.

Rappel

  • Une seule infraction peut vous faire perdre jusqu'à 6 points.
  • Il est impossible de perdre 12 points en une seule fois, mais plusieurs infractions commises simultanément peuvent vous en coûter 8.

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Le permis international

Dans certains pays étrangers, le permis national n'est pas suffisant, il faut se munir d'un permis international.

Se renseigner auprès des services consulaires du pays concerné.

A noter : le permis national en cours de validité permet de circuler dans l'ensemble de pays de l'Union Européenne.  

Lieux d'obtention :
  • la préfecture ou la sous-préfecture du domicile,
  • à Paris, à la préfecture du domicile.
Attention : le service du permis international n'est pas assuré dans toutes les sous-préfectures. 

Pièces à fournir
  • le permis national,
  • un justificatif d'identité,
  • deux photographies récentes et identiques.
  • prévoir éventuellement un justificatif de domicile (quittance, facture d'eau, d'électricité, bail...)
Procuration

Ces formalités peuvent être accomplies par un tiers.
Il doit présenter en plus des pièces mentionnées ci-dessus:
  • une procuration établie sur papier libre l'autorisant à retirer le permis,
  • une pièce d'identité personnelle.

Coût: Gratuit.

Durée de validité : 3 ans.

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Conduire en France avec un permis émis par un état membre de l'Union européenne

Personnes concernées

La personne résidant habituellement en France et titulaire d'un permis de conduire délivré par un autre Etat membre de l'Union européenne (UE) ou par un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen (EEE) peut, si elle remplit certaines conditions, :
soit l'utiliser en France sans limitation de durée, en application du principe communautaire de la reconnaissance mutuelle des permis de conduire,
soit procéder facultativement à son échange ou à son enregistrement à la préfecture de son domicile.

Conditions à remplir

Pour pouvoir être utilisé sur le territoire français, le permis de conduire :
  • doit être en cours de validité,
  • doit être utilisé par une personne qui a atteint l'âge minimal pour conduire en France le véhicule de la catégorie équivalente,
  • doit être utilisé conformément aux mentions d'ordre médical (port de lunettes obligatoire par exemple) qui y sont inscrites,
  • ne doit pas avoir été obtenu en échange d'un permis d'un pays tiers à l'EEE, avec lequel la France n'a pas conclu d'accord de réciprocité.


Par ailleurs, le titulaire du permis ne doit pas avoir fait l'objet dans son pays d'origine d'une mesure de suspension, restriction ou annulation du droit de conduire.

Exception au principe de reconnaissance mutuelle

Si le permis, délivré par un Etat membre de l'UE ou par un autre Etat partie à l'accord sur l'EEE, a été obtenu en échange d'un permis d'un pays tiers à l'UE et à l'EEE avec lequel  la France n'a pas conclu d'accord de réciprocité, il doit être échangé dans un délai d'un an à compter de l'installation de son titulaire en France.

Échange obligatoire en cas d'infraction

L'échange contre un permis français devient également obligatoire pour le titulaire d'un permis de conduire européen dans le cas d'une infraction commise sur le territoire français pouvant entraîner une mesure :

  • de suspension, restriction, retrait, annulation du permis,
  • de perte de points.

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Conduire en France avec un permis étranger (hors UE)

Utilisation du permis sous certaines conditions

Tout titulaire d'un permis de conduire délivré par un Etat extérieur à l'Union européenne (UE) ou à l'Espace économique européen (EEE) peut l'utiliser pendant une durée d'un an à compter de la date d'acquisition de sa résidence habituelle en France, s'il remplit certaines conditions.

Conditions à remplir

S'il est de nationalité française, l'intéressé doit avoir été domicilié au moins six mois dans le pays où le permis lui a été délivré.

S'il est de nationalité étrangère, il doit l'avoir obtenu avant la délivrance de son premier titre de séjour. Un étranger travaillant et résidant en France, qui passe le permis dans son pays d'origine, ne peut l'utiliser en France.

Autres conditions à remplir :
   
  • le permis doit être en cours de validité
  • Il doit avoir été délivré par l'Etat dans lequel l'intéressé a sa résidence normale,
  • Il doit être rédigé en français, ou accompagné d'une traduction officielle.
  • l'intéressé doit avoir l'âge minimal pour conduire en France les véhicules de la catégorie équivalente,
  • l'intéressé ne doit pas faire l'objet, dans le pays d'origine, d'une mesure de suspension, restriction ou annulation du droit de conduire.
Echange du permis contre un permis français

Le permis national, en cours de validité, peut être échangé contre le permis français, sans que son titulaire soit tenu de subir les examens du permis de conduire.

La demande doit être faite à la préfecture, dans un délai d'un an à compter de la date d'acquisition de la résidence habituelle en France.

Permis non valide

Au-delà de ce délai, ce permis n'est plus reconnu et son titulaire perd tout droit de conduire un véhicule pour lequel le permis de conduire est exigé.

L'intéressé doit se présenter à l'examen du permis de conduire.

En cas de conduite sans permis de conduire en cours de validité, l'auteur est passible d'une amende de 4e classe.

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La récupération des points

Principe

Le permis de conduire, au terme d'un délai probatoire de 3 ans, est doté d'un capital de 12 points.

Des infractions au code de la route commises par le titulaire du permis peuvent donner lieu à des retraits de points.

Ces points peuvent être récupérés sous conditions, tant que le permis de conduire n'a pas été annulé.

A noter : si le titulaire du permis n'a pas commis d'infraction, dans le délai de 3 ans à compter notamment du paiement de la dernière amende forfaitaire, son permis est affecté du nombre maximal de points. 

Récupération automatique

Il est possible de retrouver les points ayant fait l'objet d'un retrait si aucune infraction, entraînant un nouveau retrait, n'est commise pendant 3 ans.
En cas d'infraction ayant entraîné le retrait d'un seul point, celui-ci est ré-attribué un an après son retrait, si aucune autre infraction ayant donné lieu à un retrait de points n'a été commise dans l'intervalle.

Le titulaire du permis de conduire est informé des reconstitutions de points obtenues par ce moyen par lettre simple.

Récupération par stage


Il est possible de récupérer, avant le délai de récupération automatique, jusqu'à 4 points, sans pouvoir dépasser le plafond de 12 points.
Le titulaire du permis doit dans ce cas accepter de suivre un stage de deux jours de sensibilisation à la sécurité routière.

Le stage est payant. 

Le titulaire du permis de conduire est informé des reconstitutions de points obtenues par ce moyen par lettre simple.

Attention : il n'est possible de suivre qu'un seul stage de sensibilisation à la sécurité routière par période de 2 ans. 

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La perte des points

Un permis de conduire est doté d'un capital maximum de 12 points.

A la date de son obtention, il est doté d'un capital de 6 points.

A chaque infraction au code de la route constatée, un certain nombre de points, compris entre 1 et 6, en fonction d'un barème peuvent être retirés.

Si plusieurs infractions sont constatées simultanément, 8 points peuvent être retirés au maximum (dans la limite du nombre maximal de points dont est doté son permis).

Si le retrait de points n'aboutit pas à une perte totale des points de son permis, le titulaire du permis de conduire est en principe informé par lettre simple du nombre de points retirés.

A noter : si le titulaire du permis n'a pas commis d'infraction, dans le délai de 3 ans à compter notamment du paiement de la dernière amende forfaitaire, son permis est affecté du nombre maximal de points.

Perte de la totalité de son capital de points

En cas de perte de la totalité de son capital de points, le permis de conduire est invalidé et son titulaire est informé par lettre recommandée avec accusé réception, dîte 48 SI, du nombre de points retirés.

Cette lettre :

  • récapitule l'historique des précédents retraits de points ayant abouti au solde nul de points,

  • prononce l'invalidité du permis de conduire,

  • enjoint à l'intéressé de restituer son permis à la préfecture du département de son lieu de résidence dans un délai de 10 jours qui suit la réception de la lettre.

La perte totale de points entraîne automatiquement l'interdiction, pendant six mois, de conduire tout véhicule, dont la conduite nécessite un permis.

Attention ! Attention : lorsque le permis a été invalidé suite à une perte totale de point, le nouveau permis obtenu est un permis probatoire, doté d'un capital de six points pour une période de trois ans.

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Le permis de conduire probatoire

Capital de points

Le permis de conduire est doté, à la date de son obtention, d'un capital de 6 points.

A l'issue d'une période dite "probatoire" et à condition qu'aucune infraction donnant lieu à un retrait de points n'ait eu lieu, le capital des points passe automatiquement au nombre maximal de 12 points.

Personnes concernées

Le permis probatoire s'adresse à toux ceux qui ont obtenu un permis de conduire (moto, automobile, par exemple) après le 1er mars 2004.

Il concerne aussi les conducteurs, qui, à la suite d'infractions, ont eu leur permis annulé par le juge, ou dont le permis a été invalidé par la perte totale des points et ont du le repasser depuis le 1er mars 2004.

Durée de la période probatoire

La période probatoire est fixée à 3 ans.

Elle est réduite à 2 ans pour les conducteurs qui ont suivi la filière d'apprentissage anticipé de la conduite (conduite accompagnée).

Ce délai commence à courir à la date d'obtention du permis de conduire ou, si le précédent permis a été annulé ou invalidé, à la date d'obtention du nouveau permis.


Période probatoire et majoration de points

Pendant le délai probatoire, après chaque année, le permis est majoré de plusieurs points si aucune infraction ayant donné lieu à un retrait de points n'a été commise depuis le début de la période probatoire.

1/ Cas général

2/ En cas de stage anticipé de la conduite

  • 1ère année

1/ + 2 points (= 8 points)

2/ + 3 points (= 9 points)

  • 2ème année

1/ + 2 points (= 10 points)

2/ + 3 points (= 12 points)

  • 3ème année

1/ + 2 points (= 12 points)

Attention ! Attention : pour les permis probatoires obtenus entre le 1er mars 2004 et le 31 décembre 2007, il ne peut y avoir, même si les conditions sont réunies, de majoration de points au terme de chaque année du délai probatoire. Le capital de points passe automatiquement de 6 à 12 points à l'issue de la période probatoire, à condition qu'aucune infraction donnant lieu à un retrait de points n'ait eu lieu.


Retrait de points pendant la période probatoire

S'il perd des points, dans certains cas, le conducteur a la possibilité (ou l'obligation) de suivre un stage payant de sensibilisation à la sécurité routière.

Le stage lui permet de regagner 4 points, sans pouvoir dépasser le plafond de 6 points.

Il ne peut suivre qu'un stage tous les 2 ans.

  1. Nombre de points retirés
  2. Conséquences
  3.  Stage de sensibilisation : facultatif ou obligatoire ?

  1. 1 point
  2. Depuis le 1er janvier 2007, le point est récupéré au terme d'un délai d'un an, si aucune infraction n'est commise pendant ce délai.
  3. Facultatif

L'attestation remise en fin de stage permet à ce conducteur de faire une demande de remboursement de l'amende et de récupérer jusqu'à 4 points (sans pouvoir dépasser 6 points pendant la période probatoire).

  1. 2 points
  2. -
  3. Facultatif.

L'attestation remise en fin de stage permet à ce conducteur de faire une demande de remboursement de l'amende et de récupérer jusqu'à 4 points (sans pouvoir dépasser 6 points pendant la période probatoire). 

  1. 3 à 5 points
  2. Le conducteur est informé par lettre recommandée avec accusé de réception
  3. Obligatoire (dans les 4 mois qui suivent la réception du courrier). S'il refuse de suivre ce stage, il est passible d'une amende de 135 EUR et risque une suspension du permis pour une durée de 3 ans.

  1. 6 points
  2. Le permis est invalidé (annulation par défaut de points).Le conducteur doit repasser l'examen du permis de conduire (code et conduite). Depuis la loi du 5 mars 2007, les conducteurs peuvent, dès la remise du titre invalidé au préfet, engager les démarches visant à obtenir un nouveau titre de conduite. Cette démarche n'était précédemment possible que le 5ème mois suivant la date de remise du titre invalidé.
  3. Non. Le conducteur ne peut plus regagner des points en suivant un stage de sensibilisation à la Sécurité routière.


A l'issue de la période probatoire

Capital de points

Si le conducteur n'a perdu aucun point, son capital de point est automatiquement porté à 12.

Si le conducteur a perdu des points (sans qu'il en résulte un solde nul), il ne dispose en capital de points que les points restant sur son permis.

Récupération de points

Si le conducteur a perdu des points au cours de la période probatoire, à l'issue de celle-ci, il a deux moyens pour les récupérer :

  • d'une part, s'il ne commet pas d'infraction pendant les 3 années qui suivent le dernier retrait de points, il obtiendra automatiquement les 12 points à la fin de cette période.

  • d'autre part, il a la possibilité de suivre volontairement, tous les 2 ans, un stage payant de sensibilisation à la sécurité routière, qui lui permet de récupérer 4 points, sans toutefois pouvoir dépasser le plafond des 12 points du permis.

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Aménagement de la suspension du permis de conduire dit "permis blanc"

En cas de suspension de votre permis de conduire, vous avez la possibilité sous certaines conditions de demander au juge de pouvoir conserver le droit de conduire pour votre activité professionnelle ou pour des motifs graves d'ordre médical ou familial.

Le juge est :

  • soit le président du tribunal de police (en général le juge d'instance) dans le cas de contravention de 5ème classe,
  • soit le président du tribunal correctionnel (un juge du tribunal de grande instance) pour un délit.

    Cette possibilité d'obtenir un permis blanc n'est pas un droit, mais une modalité d'exécution que peut vous accorder le juge sans avoir à en motiver sa décision. Il convient donc de lui apporter les documents qui peuvent justifier de cette demande.

    Attention ! Attention : si le juge vous accorde un "permis blanc", l'exécution de la peine s'étalant dans le temps, la durée de la peine risque de s'en trouver allongée.

    Par contre, les usagers condamnés pour les fautes suivantes ne pourront pas bénéficier du permis blanc :

    • homicide et blessures involontaires par un conducteur ;
    • conduite sous l'emprise d'un état alcoolique ;
    • conduite après avoir fait usage de produits stupéfiants, quelle soit la quantité absorbée ;
    • mise en danger de la vie d'autrui ;
    • délit de grand excès de vitesse en récidive ;
    • délit de fuite.

    En revanche, l'aménagement d'une décision administrative de suspension provisoire du permis de conduire n'est pas prévu par les textes.

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